27/12/2015

L'Herbier des Fées

L'Herbier des Fées


-> par Benjamin Lacombe et Sébastien Perez

Résumé :


"L'Herbier des Fées est le carnet intime d'un éminent botaniste russe du siècle dernier. Détaché du Cabinet des sciences occultes de Raspoutine, en quête d'un élixir d'immortalité, ses recherches le mènent en forêt de Brocéliande, célèbre pour ses plantes médicinales et ses légendes. Ce qu'il découvre dans ces bois va bouleverser sa vie à jamais..."

Note : 4,5/5


Mon avis :


Avant toute chose, il me faut remercier mon frère qui m'a offert ce livre pour Noël. Etant une grande admiratrice du travail de Benjamin Lacombe, j'ai été enchantée de découvrir ce superbe album parmi mes cadeaux ! 

Il faut savoir que L'Herbier des Fées n'est pas le premier album de Benjamin Lacombe que je lis, mais c'est le premier que je chronique. 

Je vais commencer par aborder le sujet de l'histoire en elle-même. Nous suivons donc Alexandr Bogdanovitch, un éminent scientifique russe en mission pour Raspoutine dans la forêt de Brocéliande. Au cours de ses recherches dans la forêt, Alexandr va découvrir de mystérieuses petites créatures, qui vont réussir à changer pour toujours sa vision du monde... 

Personnellement, j'ai beaucoup apprécié le récit. Essentiellement fantastique, les auteurs parviennent pourtant à le rendre très réaliste en replaçant leur intrigue dans un contexte historique réel : la révolution Russe et la Première Guerre mondiale. L'évolution du personnage principal au cours du récit est très intéressante, et porte d'ailleurs une jolie morale sous-jacente. De plus, le lecteur baigne dans une atmosphère féerique tout au long de l'ouvrage.

Passons ensuite à l'aspect physique du livre. Comme toujours, les illustrations de Benjamin Lacombe sont magnifiques, riches en couleurs et en détails. Certaines sont également des imitations de photographies ou de coupures de journaux, et sont remarquablement bien réalisées. Ces illustrations nous entraînent facilement dans cet univers féerique décrit dans l'album, nous apportant un peu de la forêt de Brocéliande au moyen de croquis, lettres et photographies.

La mise en page de l'album est très soignée, avec notamment des pages découpées et des calques qui apportent une véritable dimension mystérieuse à l'ouvrage. 

Une très belle découverte donc, et il me tarde de découvrir d'autres ouvrages de Benjamin Lacombe. 

17/12/2015

Film : Star Wars, Le réveil de la Force (2015)

Star Wars
Le réveil de la Force



-> un film de J.J. Abrams

Synopsis : 


"Dans une galaxie lointaine, très lointaine, un nouvel épisode de la saga Star Wars, 30 ans après les événements du "Retour du Jedi"."

Année de sortie : 2015


Avec :


Daisy Ridley, John Boyega, Harrison Ford, Carrie Fisher, Mark Hamill, Adam Driver, Oscar Isaac, Andy Serkis.


Note : 4,5/5


Mon avis :


Ah, Star Wars... J'ai mis très longtemps avant de me décider à voir les six premiers films de la saga, beaucoup trop longtemps. Cela fait quatre ans maintenant que des amis ont fini par me convaincre de me plonger dans l'univers de La Guerre des Etoiles... Et quelle claque ce fut ! J'ai eu un immense coup de cœur pour cette saga de science-fiction cultissime, et lorsque j'ai appris qu'un septième film allait voir le jour, mon cœur a balancé entre la joie de replonger dans cet univers et la crainte que ce soit LE film de trop. 

Aujourd'hui, c'est donc avec impatience et appréhension que j'ai poussé la porte de mon cinéma. Et finalement, je n'ai qu'une chose à dire : pour mon premier film Star Wars au cinéma, ça a été une véritable bombe ! 

Soyons clairs : rien que le générique du début en salle obscure, c'est jouissif. J'ai eu un sourire idiot aux lèvres pendant cinq bonnes minutes grâce à ça. 

Le pitch de départ du film est le suivant : la République doit faire face à de nouveaux ennemis, le Premier Ordre, mené par un mystérieux Snoke. Les troupes de ce dernier sont dirigées par Kylo Ren, dont je parlerai plus longuement un peu plus tard. Face à eux s'organise une Résistance, à la tête de laquelle se trouve la générale Leïa Organa. Pour vaincre le Premier Ordre, la Résistance à besoin de Luke Skywalker pour ramener l'équilibre dans la force, mais malheureusement, celui-ci a disparu depuis de nombreuses années...

Concernant le scénario, on retrouve de très nombreuses ressemblances avec les épisodes de l'ancienne trilogie. Cela aurait pu paraître redondant, mais au contraire, le film a été réalisé de façon à ce que le tout soit cohérent avec l'univers Star Wars déjà existant. 

Tous au long du film, nous faisons la connaissances de nouveaux personnages, comme Rey, une pilleuse d'épaves vivant sur la planète Jakku, Finn, un Stormtrooper aux états d'âmes un peu compliqués, ou encore le tout mignon droïde BB-8... Nous retrouvons aussi les personnages de l'ancienne trilogie : Leïa Organa, aujourd'hui à la tête de la Résistance, mais aussi Han Solo (interprété par un Harrison Ford toujours aussi classe, malgré son âge), Chewbacca, C-3PO, ou encore R2-D2. 

Cela fut génial de retrouver ces derniers, de voir les évolutions de leur personnage. Mais ce fut aussi un véritable plaisir que de faire la connaissance de Rey et Finn, qui ont très vite trouvé leur place dans ce film. J'ai personnellement beaucoup apprécié Rey, qui est une jeune femme pleine de mystère, et qui a selon moi un énorme potentiel pour la suite. Il nous reste en tout cas beaucoup de choses à découvrir à son sujet, j'en suis persuadée. 

Bon, il faut maintenant que j'en vienne à ce qui est selon moi l'un des plus gros points faibles du film : le méchant de cet épisode, je parle bien-sûr de Kylo Ren. Au début du film, rien à dire. Il semble froid et calculateur, cruel à souhait, du bon méchant, donc. Puis vient le moment fatidique ou monsieur a la mauvaise idée de retirer son masque. Erreur fatale ! Kylo Ren passe de seigneur noir qui vous fiche le frisson, à un grand adolescent boutonneux aux cheveux gras, et complètement caractériel avec ça. A partir de là, j'avoue que j'ai été beaucoup moins convaincue par la crédibilité du personnage. Après avoir vu dans cette saga un personnage aussi classe que l'était Dark Vador, il faut avouer que Kylo Ren fait pâle figure. Toutefois, son personnage est inégal tout au long du film, et je pense qu'il faudra attendre pour en savoir un peu plus sur la véritable psychologie du personnage, ainsi que pour comprendre comment il est devenu celui qu'il est aujourd'hui. 

Visuellement, ce nouveau Star Wars est une bombe : des effets spéciaux à couper le souffle, des plans magnifiques, notamment en décors naturels, des combats de vaisseaux spatiaux toujours aussi haletants... Les points forts de la saga sont bien là, et ils sont bien exploités. Et comment ne pas mentionner l'inévitable combat au sabre laser ? Car celui-ci n'a, bien entendu, pas été oublié.

Mention spéciale également à John Williams pour une OST qui n'a pas pris une ride, et qui colle toujours aussi bien à l'univers Star Wars. 

Je dois préciser que j'ai vu le film en 3D. Et pour une fois, j'ai vraiment apprécié : Star Wars est un univers qui se prête à merveille au cinéma en en 3D. Les scènes se déroulant dans l'espace, notamment, prennent une toute nouvelle profondeur grâce à ça. Sans mauvais jeu de mot, évidemment... 

La scène finale du film, que j'ai trouvée très réussie visuellement parlant, est également une très bonne ouverture sur le prochain film. Un prochain film que j'attends maintenant avec impatience, en espérant qu'il soit aussi bien, voire même encore mieux que celui-ci. 

Allez, on serre les dents, on retourne au ciné, et on se refait en boucle les deux premières trilogies pour patienter jusqu'à mai 2017 ! 

Bande annonce :



14/12/2015

Les brumes d'Avallach (tome 1)

Les brumes d'Avallach


-> par Marah Woolf

Résumé :


"Après le décès de sa mère, Emma, dix-sept ans, quitte les Etats-Unis pour rejoindre la seule famille qui lui reste sur la petite île de Skye en Ecosse. Là-bas, elle rencontre Calum, un étrange jeune homme. Tour à tour prévenant et glacial, il semble cacher un secret inavouable. L'adolescente ignore qu'en se rapprochant de lui, elle les met tous les deux en danger de mort... Emma découvre alors que les inquiétantes légendes des brumeux Highlands sont bien réelles. Et qu'avec Calum ils sont peut-être le dernier espoir de deux mondes que tout oppose."

Note : 2,5/5


Mon avis :


L'idée de départ de ce roman était plutôt bonne, et le résumé donnait envie. Et puis, une histoire qui prend pour thème les légendes écossaises, c'était plutôt bien parti, non ? Oui, en effet, tout cela a l'air bien joli quand on en parle comme ça. Mais une fois le livre lu, ce n'est plus du tout la même histoire...

Dans ce roman, nous suivons le personnage d'Emma, une adolescente de dix-sept ans qui vient vivre en Ecosse après le décès de sa mère dans un accident de voiture. Elle y fait la connaissance de Calum, un jeune homme mystérieux et apparemment TRÈS attirant... Bon, là, j'avoue que ma phrase fleure bon le sarcasme. Car la très sympathique Emma (hum, j'y reviendrai...) passe le plus clair du roman à s'extasier devant le physique parfait et magnifique de son béguin de lycéenne aux hormones en pleine activité. Et croyez-moi, ça devient vitre très, très lourd. Malheureusement, même en dehors de ça, je n'ai pas réussi à m'attacher du tout au personnage d'Emma. Elle est capricieuse, obsédée par Calum, réagit parfois de façon totalement incongrue... Bref, j'en passe et des meilleures. 

Passons maintenant au meeeerveilleux Calum. Le personnage masculin de roman pour ado cliché par excellence : beau brun musclé au physique de tombeur (au cas où vous ne l'auriez pas encore remarqué...). Physiquement, tout baigne donc. Mentalement, par contre, c'est autre chose. Calum a des sautes d'humeur qui se succèdent tellement rapidement que j'en suis même venue à me demander si ce brave garçon n'avait pas un dédoublement de la personnalité.

Vous l'aurez compris, je n'ai pas vraiment apprécié les deux personnages principaux. De plus, la relation entre Emma est Calum m'a laissée complètement froide. Je n'ai pas réussi à m'intéresser à leur couple, qui sonnait trop faux à mes yeux. Quant aux personnages secondaires, l'auteure les exploite trop en surface pour que l'on puisse s'attacher à eux, ce qui est bien dommage. 

Parlons maintenant de la mythologie exploitée dans ce roman. L'auteur nous fait découvrir les Shellycoats, d'étranges et mystérieux êtres aquatiques légendaires. Personnellement, je ne connaissais pas ces créatures avant de lire ce roman. Ce sont eux qui forment le fond de l'intrigue, et il était assez intéressant de les découvrir. 

Je n'ai pas vraiment réussi à me plonger dans l'intrigue. J'ai eu l'impression de lire ce livre en restant à sa surface, sans parvenir à m'y intéresser vraiment. Il est possible bien-sûr que je me fasse vieille et que la littérature jeunesse ne soit plus pour moi... mais très franchement, je ne pense pas que ce soit le cas. Le souci, ici, c'est l’enchaînement des événements au sein de l'intrigue. La première moitié du roman est relativement lente, partagée entre les débuts d'Emma en Ecosse et son extase pour Calum. La seconde, au contraire, est bien trop dense. Les événements s'enchaînent tellement vite que l'on a trop peu de temps et de détails pour pleinement les apprécier. 

Parmi les rares aspects intéressants de ce roman, il y a les nombreuses descriptions des paysages des Highlands d'Ecosse. Une fois encore, ce pays m'attire irrésistiblement, je dois bien le dire... 

En relisant ma chronique, je m'aperçois que j'y ai dit bien peu de choses positive... Je peux néanmoins rajouter que le style de l'auteur n'était pas désagréable à lire. Ce roman se lit assez rapidement, et facilement. Il y a un petit détail que j'ai apprécié également, concernant cette fois la mise en page du livre : à chaque début de chapitre, on peut trouver une illustration en pleine page représentant un symbole celtique, ce que j'ai personnellement trouvé très joli. 

Une petite note, juste la moyenne, pour ce livre qui, à mon avis, ne me restera pas très longtemps en mémoire...

A savoir :

  • Les brumes d'Avallach est le premier tome d'une trilogie.
  • Les tomes 2 et 3 n'ont pas encore été publiés en France.

09/12/2015

La Dame des MacEnnen

La Dame des MacEnnen



-> par Armand Cabasson

Résumé :


"1461. La Guerre des Roses dévaste l'Angleterre et menace l'Ecosse. Ingram, le nouveau seigneur du clan MacEnnen, rencontre Enneline, archange devenue fée sur Terre. Leurs destins basculent, et l'ordre établi, qui devait guider les générations à venir, s'en trouve bouleversé.
Batailles spectaculaires, complots, secousses de l'Histoire : le monde va tournoyer autour de ce couple interdit."

Note : 3,5/5


Mon avis :


La Dame des MacEnnen est un livre sur lequel je suis tombée un peu par hasard, et dont la magnifique couverture m'a tout de suite attiré le regard. C'est ensuite le titre qui m'a intriguée. Un nom écossais ? Hum, ce livre est pour moi ! Aussitôt reçu, aussitôt lu, et ce fut rapide, ce livre étant assez court : à peine 135 pages.

Le personnage central de ce roman est Ennièle, une archange déchue par Dieu après la révolte de Lucifer et des anges. En punition, elle est exilée sur Terre, dans un Loch écossais dont elle devient la souveraine, et est révérée par les Hommes qui la croient fée. Un jour, au cœur de la Guerre des Roses, elle fera la connaissance d'Ingram MacEnnen, le nouveau seigneur du clan vivant près du lac. Il découlera de cette rencontre une histoire d'amour interdite... même par Dieu. 

Mon avis sur cette lecture est assez mitigé. Tout d'abord, personnellement, j'ai toujours un peu de mal avec les romans incluant une trop grande influence de Dieu, mais cela tient à mes opinions personnelles. Si je fais abstraction de cela, l'idée de base du récit est plutôt bonne, et assez bien construite. Le style de l'auteur est agréable à lire et nous permet de nous plonger assez rapidement dans l'univers du récit. 

Le second point négatif qu'il me faut souligner, c'est la longueur à mon goût insuffisante du roman. Quelques pages de plus n'auraient pas été de trop afin de développer d'avantage cette histoire. La relation entre Ennièle et Ingram, notamment, n'est pas suffisamment exploitée pour que l'on parvienne à éprouver une réelle empathie pour ces deux personnage et pour leur couple. La fin du roman est elle aussi très rapide... peut-être trop pour que l'on ait le temps de l'apprécier.

En bref, une lecture agréable, mais bien trop rapide pour qu'elle me reste longtemps en mémoire, malheureusement. 

05/12/2015

La fille qui voulait être Jane Austen

La fille qui voulait être Jane Austen



-> par Polly Shulman

Résumé :


"Ashleigh, la meilleure amie de Julie, est une fille passablement excentrique, dotée d'une imagination et d'un enthousiasme débordants. Chaque fois qu'elle se découvre une nouvelle passion, elle s'y livre à fond : il y a eu le Moyen-Âge, la fabrication des bonbons, les reptiles, puis le groupe des Pulls Mouillés. C'était avant qu'elle ne s'enflamme à la lecture d'Orgueil et Préjugés, le roman de Jane Austen. Dès lors, immersion totale dans l'Angleterre du XIXe siècle, et Ashleigh n'a plus qu'une idée en tête : trouver, comme Elizabeth, l'héroïne de Jane Austen, son Mr Darcy, son Grand Amour..."

Note : 3,5/5


Mon avis :



Enfin ! J'ai fini par terminer ce roman ! Ce fut long... très long. Non pas que ce livre m'ait déplu, au contraire, mais niveau addictivité, on a vu mieux. 

Bon, déjà, petite mise au point : en dehors du titre ce roman n'a que très peu de rapport avec Jane Austen. Ce n'était pas une surprise pour moi, ayant lu des chroniques de blogueuses qui mentionnaient ce fait. Mais il vaut mieux le savoir, au risque d'être déçu si jamais on s'attend à le lire en tant que véritable Austenerie. 

Ce livre est un roman jeunesse. Et là, pour le coup, c'est TRES jeunesse. Je lis énormément de littérature jeunesse, mais j'avoue que pour celui-ci, j'ai ressenti mon vieillissement mental (ahahah). Le récit est plutôt agréable à lire, il s'agit d'une romance adolescente comme on en a vu des centaines. Le style est assez naïf, je dois dire, et il ne faut pas s'attendre à de la grande littérature en lisant ce livre. 

Julie, la personnage principale, est assez agréable à suivre : sérieuse, littéraire, elle fait assez mature. Au contraire, Ashleigh, elle, n'est qu'une très grande gamine. Ses lubies passagères peuvent paraître drôles au début, mais personnellement, je l'ai très vite trouvée extrêmement lourde. 

La fin du roman est son grand point positif : elle est assez mignonne, et a réussi à remonter ma note finale. 

Je pense que ce livre ne s'attardera pas très longtemps dans ma mémoire... Au moins, ce ne fut pas une lecture désagréable. 

02/12/2015

Série : Versailles (2015)

Versailles



-> Une série de Simon Mirren et David Wolstencroft

Synopsis :


"Versailles, 1667. Louis XIV a 28 ans.
Pour soumettre la noblesse et imposer définitivement son pouvoir absolu, il lance la construction de Versailles... comme on tend un piège. Louis XIV est un jeune roi hanté par un traumatisme d'enfance, la Fronde, une rébellion des nobles contre son père, Louis XIII...
Il va se révéler être un stratège politique hors du commun, manipulateur, machiavélique, et va "inventer" Versailles pour éloigner les nobles de Paris, les garder sous contrôle, et progressivement transformer le château en une prison dorée.
Il est aussi capable de passions romanesques. Mais comment les vivre quand on est le plus grand roi du monde ?"

Avec :


George Blagden, Alexander Vlahos, Tygh Runyan, Elisa Lasowski, Amira Casar, Lizzie Brocheré, Anna Brewster, Noémie Schmidt, Evan Williams.

Nombre de saisons :


1 saison de 10 épisodes ; série renouvelée pour une saison 2.

Note : 4/5


Mon avis sur la saison 1 :


En tant que passionnée d'histoire de France, j'attendais cette série avec impatience depuis le jour où sa production a été annoncée par la chaîne Canal+. J'avais vraiment de grandes attentes concernant cette nouvelle série, aussi avais-je vraiment peur d'être déçue. Heureusement, si la série n'est pas parfaite, elle accumule de nombreux points positifs qui me permettent de lui donner une bonne note.

Je dois avouer que le premier épisode m'a fait très très peur. Je ne l'ai que très moyennement apprécié, et j'ai eu du mal à m'habituer aux acteurs choisis, notamment George Blagden, qui interprète le rôle de Louis XIV. Il y a plusieurs raisons à mon avis très mitigé sur ce premier épisode. Tout d'abord, il y a dans la série un côté sombre et violent, très "Game of Thrones", auquel je ne m'attendais pas vraiment. Il m'a fallu un moment pour me faire à l'idée que la représentation de ce Roi Soleil différerait de très loin de la représentation qui en est fait dans la saga "Angélique", par exemple (mais alors, il n'y a vraiment rien à voir, pour le coup, on pourrait croire qu'il s'agit de deux rois différents...). Ensuite, il m'a fallu m'éloigner de l'idée de la série documentaire. Le scénario prend de nombreuses libertés avec l'Histoire réelle, et cela peut parfois être un peut perturbant, voire dérangeant.

Heureusement, le niveau remonte dès le second épisode, puis avec les suivants. Et là encore, il y a plusieurs raisons à cette amélioration. Déjà, on finit par s'habituer à tous les personnages... y compris le roi. Encore heureux, c'est tout de même le personnage central ! Ensuite, il y a d'autres personnages que j'ai beaucoup apprécié. Et, chose ironique d'ailleurs, il s'agit de personnages fictifs, pour la plupart. Je pense notamment au chef de la police royale, Fabien Marchal, qui est un personnage très bien construit et que j'apprécie énormément, ou encore Claudine, la fille du médecin du roi, qui bien qu'elle soit un personnage assez secondaire, a une personnalité que j'aime beaucoup. Parmi les personnages historiques, j'aime beaucoup Henriette d'Angleterre, la femme de Monsieur, frère du roi. Sa douceur et sa gentillesse cachent en réalité une femme de caractère, et qui a une grande influence sur Louis XIV.

Il me faut faire une mention spéciale pour les décors et les costumes de la série. Ils sont vraiment magnifiques, très travaillés, et sont un véritable plaisir pour les yeux. Il est d'ailleurs maintenant de notoriété publique que Versailles est la série la plus chère produite en France, pas besoin de se demander longtemps pourquoi. 

Je dois aussi souligner l'aspect addictif de cette série (du moins une fois qu'on a passé le premier épisode). Chaque fin d'épisode nous donne envie de foncer sur le suivant, et on se retrouve très vite embarqués dans les intrigues de cour, les méandres politiques de l'époque, ainsi que dans les nombreuses aventures amoureuse de sa majesté...  

Dans l'ensemble, cette série me laisse une bonne impression générale. J'ai hâte de pouvoir découvrir la seconde saison, et j'espère que la suite sera à la hauteur de cette première saison, si ne n'est mieux encore. 

Bande-annonce :