21/01/2017

Le feu secret (tome 2)

La cité secrète



-> par C.J. Daugherty et Carina Rozenfeld

Résumé :


" Derrière les murs fortifiés du Saint Wilfred's College d'Oxford, entourés d'alchimistes qui ont pour mission de les protéger à tout prix, Taylor et Sacha sont à l'abri des forces obscures. Mais pour un temps seulement... Car l'horloge tourne. Dans sept jours, Sacha fêtera ses dix-huit ans, et la malédiction ancestrale qui jusqu'alors le rendait immortel va le tuer et déchaîner sur le monde des cohortes démoniaques.
Il n'existe qu'un moyen d'empêcher cela : Taylor et Sacha doivent se rendre au coeur de la Cité médiévale de Carcassonne, là où la malédiction a été proférée, et y affronter les démons.
Le voyage sera extrêmement périlleux, des créatures monstrueuses les attendent de pied ferme. Mais à mesure que les forces obscures descendent sur Oxford, le choix devient simple : affronter leurs pires cauchemars, ou perdre ce qu'ils ont de plus cher..."

Note : 4/5


Mon avis :


Après avoir lu et adoré le premier tome de cette duologie, j'étais impatiente de pouvoir lire la suite des aventures de Sacha et Taylor. J'ai donc commencé ce livre en ayant de grands espoirs à son sujet... Mais malheureusement, je ne l'ai pas autant apprécié que le premier opus. 

Alors, soyons bien d'accord : j'ai tout de même passé un très bon moment de lecture avec La cité secrète. Les personnages restent toujours aussi attachants, l'écriture est fluide et agréable à lire. Le souci, c'est le méchant. Mortimer, ainsi que les créatures qui l'accompagnent. J'ai du mal à trouver cet antagoniste crédible, malheureusement. Peut-être que le récit aurait gagné à être un peu plus long, afin de pouvoir faire comprendre au lecteur toute la noirceur de ce personnage. Ici, j'ai un peu l'impression d'être restée en surface de l'intrigue, comme si elle n'avait pas été exploitée suffisamment en profondeur.

Malgré ces défauts, ce tome reste néanmoins très prenant, et j'apprécie toujours autant les personnages de Taylor, Sacha, et même Louisa. L'idée de base qui s'articule autour de l'alchimie et de la malédiction est très bonne, mais malheureusement, la fin reste un peu prévisible.

Ce livre fut tout de même une lecture agréable, et je reste à l’affût de nouveaux romans de ces deux auteures. 

A savoir :


  • Ce livre est le second et dernier tome de la duologie Le feu secret.
  • Vous pouvez retrouver mon avis sur le premier tome de la saga ici.


18/01/2017

Anastasia

Anastasia



-> un film d'Anatole Litvak

Synopsis :


"Paris, 1928. Russes blancs exilés, le général Bounine et ses complices Chernov et Petrovin projettent de récupérer par tous les moyens la fortune du tsar Nicolas II, bloquée hors de la Russie après l'exécution du souverain et de sa famille par les Bolcheviques, dix ans plus tôt. Comme des rumeurs circulent que la plus jeune de ses filles, la Grande Duchesse Anastasia, aurait été épargnée et vivrait sous une identité d'emprunt, ils décident de trouver une jeune fille lui ressemblant afin de la faire passer pour elle. C'est alors que le jour de la Pâques russe, ils empêchent une inconnue de se suicider en sautant d'un quai de la Seine. Amnésique et vaguement ressemblante aux descriptions faites d'Anastasia, la jeune femme nommée Anna Koreff hésite, puis se laisse persuader par Bounine. Elle apprend son rôle d'héritière avec zèle, puis est présentée aux membres de la famille impériale russe, exilés eux aussi à Paris."

Année de sortie : 1956


Avec :


Ingrid Bergman, Yul Brynner, Helen Hayes.

Note : 4,5/5


Mon avis :


Fascinée depuis longtemps par l'Histoire de la famille impériale de Russie, j'ai tout de suite été tentée par ce film. Ajoutez à cela que j'avais adoré Ingrid Bergman dans Casablanca, et il ne m'en a pas fallu beaucoup plus pour me convaincre. Je me suis donc procuré le DVD il y a quelques jours, et croyez-moi, je ne le regrette absolument pas !

Nous suivons donc plusieurs personnages : la jeune Anna (interprétée par Ingrid Bergman), jeune femme amnésique qui tente de mettre fin à ses jours, mais est sauvée in extremis par le général Bounine (Yul Brynner), qui lui, cherche activement une jeune femme pouvant se faire passer pour la Grande Duchesse Anastasia, disparue au cours de la Révolution russe. Peu à peu, il va apprendre à Anna à se comporter en princesse, afin de pouvoir mettre la main sur l'énormé héritage de celle-ci.

Si certains d'entre vous ont vu le dessin-animé Anastasia, ce synopsis doit leur rappeler quelque chose. Et en effet, j'ai pu constater de nombreuses similitudes entre ce film et le dessin-animé, notamment dans la façon qu'a Anna de ne pas savoir exactement qui elle est, ou encore lors de la scène du ballet, ou même lors de la scène finale. Je pense que le dessin-animé s'est donc inspiré pour certains détails de ce film, tout en prenant bien-sûr un bon nombre de libertés par rapport à la réalité.

J'ai beaucoup apprécié ce film. Les acteurs sont excellents dans leurs rôles : j'ai notamment découvert Yul Brynner, qui dégage un charisme impressionnant. Je pense que j'essaierai de voir d'autres de ses films. J'apprécie de plus en plus l'actrice Ingrid Bergman, également, qui incarne à la perfection le personnage de Anna / Anastasia. L'intrigue du film est très bien menée, et le film est captivant du début à la fin. J'ai beaucoup aimé l'évolution subtile de la relation des deux personnages principaux, ainsi que l'opposition de leurs caractères. 

Il faut savoir que ce film s'inspire librement de l'histoire réelle d'une certaine Anna Anderson, qui a clamé toute sa vie être la Grande Duchesse Anastasia Romanov, sans que cela ne soit jamais prouvé. Vous pouvez trouver plus d'informations à son sujet sur Wikipédia, si jamais le sujet vous intéresse.

Ce film a été pour moi une très belle découverte, et je le reverrai avec plaisir. En tout cas, je vous le recommande chaleureusement !


Bande annonce VO :



15/01/2017

Voyage en Ecosse - Octobre 2016

Voyage en Ecosse






L'Ecosse est un pays qui me fait rêver depuis longtemps, notamment grâce à tous les livres que j'ai pu lire s'y déroulant, ou encore grâce aux divers films et séries qui s'y rapportent. Rien qu'à imaginer les grandes étendues sauvages des Highlands écossais, le son de cornemuses, ou encore les hommes en kilt... on s'y croirait !

Mais au delà des clichés, l'Ecosse a une culture très riche à nous faire découvrir, et des paysages qui le sont tout autant. Et c'est en octobre 2016 que j'ai décidé de franchir le pas : direction l'Ecosse, en solo pour la première fois de ma vie ! 

Je suis donc partie pour une durée de deux semaines, du 1er au 15 octobre 2016, et j'ai décomposé mon voyage en plusieurs étapes :
- Édimbourg
- Inverness
- Île de Skye
- Glasgow
- Stirling
N'ayant pas encore mon permis de conduire, je me suis déplacée essentiellement en train et en car entre toutes ces destinations.

Mais trêve de blabla, passons aux choses sérieuses ! 


Première étape, Édimbourg :


Vue de la vieille ville d'Edimbourg depuis Calton Hill

J'ai donc décollé de l'aéroport de Lyon le 1er octobre, en fin d'après-midi... avec deux heures de retard, car j'ai une poisse monumentale dès que je dois prendre un avion. Je suis donc arrivée assez tard à Édimbourg, mais heureusement, je suis tombée sur deux personnes sympathiques qui m'ont indiqué le chemin de mon auberge de jeunesse, située juste sous le Château d’Édimbourg. L'auberge de jeunesse en question s'appelle Castle Rock Hostel. Idéalement située, au cœur de la vielle ville d’Édimbourg, ce fut le moins cher de mes hébergements en auberge. Ajoutez à cela un personnel super accueillant, et que demander de plus ? 

J'ai passé au total 3 jours à Édimbourg, ce qui m'a laissé le temps de voir beaucoup de choses et de faire pas mal de visites. Et je précise que ce fut 3 jours de beau temps, une belle surprise pour un mois d'octobre écossais !

Le premier jour, j'ai pu me balader longuement dans un coin de nature en pleine capitale, Holyrood Park et Arthur's Seat. Lieu privilégié pour les marcheurs et les joggeurs, on a l'impression en s'y baladant de se retrouver en pleine nature, alors qu'on est en réalité au cœur d’Édimbourg. Et j'ai adoré cette sensation !

Arthur's Seat... oui, nous sommes toujours à Édimbourg !

J'ai ensuite enchaîné avec la visite du palais de Holyrood, qui est la résidence de la Reine Elizabeth II lorsqu'elle se rend à Édimbourg. La visite était très intéressante, et le château est un très bel édifice, riche de l'Histoire de ceux qui l'ont habité, notamment de nombreux membres de la dynastie des Stuarts d'Ecosse. Lors de ma visite, j'ai pu également admirer une exposition très intéressante sur les tenues de la Reine Elizabeth depuis le début de son règne. Puis, passage par Holyrood Abbey, une abbaye en ruine accolée au palais, et enfin, visite des jardins parfaitement entretenus, et habités par tout plein d'écureuils pas farouches pour un clou.

 Vue de la cour intérieure de Holyrood Palace et Holyrood Abbey

Après ma visite, je suis repartie me perdre dans les rues de la ville, et je suis tombée un peu par hasard sur un des sites les plus célèbres d’Édimbourg : Calton Hill. Mais si, vous savez, c'est de cet endroit que son prises les photographies les plus typiques de la ville ! Vous pouvez d'ailleurs voir mon propre cliché un peu plus haut dans cet article. En tout cas, j'ai adoré cet endroit : la vue y est effectivement sublime, et la colline offre une très belle possibilité de balade. Un incontournable, et on comprend pourquoi !

Vue sur la ville d’Édimbourg, et sur la mer au loin, depuis Calton Hill

Voilà pour les visites de ce premier jour. J'ai aussi beaucoup marché dans les rues de la vieille ville, et j'ai adoré l'ambiance ! A chaque coin de rue, ou presque, on trouve des cornemuseurs ou des violonistes en kilt qui jouent de la musique traditionnelle. Un régal pour les oreilles, et qui nous plonge dans le folklore local !


Le second jour, j'ai passé une bonne partie de ma journée à visiter le célèbre château d’Édimbourg. Le château est immense, et compte de nombreuses expositions très intéressantes (sur la guerre en Ecosse, les prisons d'Ecosse, et j'en passe). Mais le principal aléa de ce genre d'endroit, c'est qu'on y trouve énormément de touristes, malheureusement. Mais cela n'enlève rien à la beauté et à l'intérêt historique du lieu. 

Le château d’Édimbourg

Le troisième jour, après une dernière balade dans les rues de la ville, j'ai pris la direction de la gare pour rejoindre ma prochaine destination : Inverness.

Seconde étape, Inverness :


Vue d'Inverness depuis l'un des ponts qui enjambent la River Ness

Après un trajet en train qui m'aura permis d'admirer au passage les superbes paysages du parc national des Cairngorms, j'ai enfin pu poser le pied dans la capitale des Highlands, Inverness. Petit moment de panique à l'arrivée, mon GPS m'a lâchée, et impossible pour moi de trouver mon auberge. Heureusement, j'ai demandé mon chemin à une adorable vieille dame qui m'a carrément proposé de m'y emmener en voiture. J'ai donc posé mon sac à l'auberge (Inverness SYHA Hostelling Scotland, pour ceux que ça intéresse), puis je suis aussitôt repartie en vadrouille, après une visite rapide de la ville, bien plus petite qu’Édimbourg, j'ai pris un bus afin d'aller visiter le champ de bataille de Culloden, situé à quelques kilomètres de la ville.

Stèle commémorant la bataille de Culloden

Culloden Battlefield. Ce nom dira certainement quelque chose à certains d'entre vous, notamment aux lecteurs de la saga Outlander, ou même à ceux qui regardent la série TV, d'ailleurs. C'est là que les Écossais ont connu une défaite mémorable face aux anglais le 16 avril 1746. C'est cette défaite qui a mis fin au mode de vie des Highlanders, avec notamment l'interdiction du port du kilt, et la fin du système féodal qui régissait la vie des Highlands à cette époque.

Je dois dire l'ambiance du champ de bataille nous donne une idée très précise de ce qui s'est déroulé là il y a plus de 250 ans. Une lande désolée, battue par les vents, où l'on croirait presque entendre les cris des combattants. Un musée a également été aménagé près du champ de bataille, afin d'expliquer la bataille, ainsi que tous les événements qui l'ont précédé, au cours de la révolte Jacobite menée par Bonnie Prince Charlie, l'héritier de la dynastie des Stuart. Ce fut une visite à la fois très instructive, et très émouvante.

Ligne de front anglaise symbolisée par les drapeaux rouges, 
et stèle en mémoire des membres du clan Fraser morts lors de la bataille

Le jour suivant, j'ai repris le bus pour aller admirer un autre incontournable de l'Ecosse : le célèbre Loch Ness. J'ai visité le château d'Urquhart, situé sur les rives de dernier. Du château en question, il ne reste que des ruines, mais qui offrent un magnifique point de vue dur le Loch et les alentours. J'ai trouvé la visite très intéressante, et j'ai profité du soleil pour prendre un bon paquet de photos du site. Mais malheureusement, Nessie, notre bon vieux monstre du Loch Ness, n'a pas pointé le bout de son nez...

Urquhart Castle, avec le Loch Ness en arrière plan

Pour mon troisième et dernier jour à Inverness, j'ai une fois de plus repris le bus. Cette fois, direction le petit village côtier de Rosemarkie, qui m'a été recommandé par la charmante dame de l'Office du tourisme. Je n'ai absolument pas regretté d'avoir suivi son conseil : Rosemarkie est un petit village super mignon, situé juste au bord de la mer, et bordé par une immense plage. J'ai pu faire une très agréable balade en longeant la mer et les falaises, une fois encore sous le soleil. Puis, retour au village, où j'ai pu visiter un petit musée local consacré à l'Histoire des populations Pictes et Celtes. La visite s'est avérée très intéressantes, et la dame de l’accueil du musée était adorable.

Rosemarkie Beach

J'ai achevé mon dernier jour à Inverness en bouquinant au soleil sur les bords de la Ness. Et bon sang ce que c'était agréable !
Le lendemain matin, départ d'Inverness en car, en direction cette fois de l'Île de Skye.


Troisième étape, l'Île de Skye :


Portree, capitale de l'Île de Skye

Lorsque je préparais mon voyage, de nombreuses personnes m'avaient conseillé de passer quelques jours sur l'Île de Skye. Au début, je ne pensais pas y aller, car je pensais que ce serait compliqué de m'y déplacer sans voiture. Finalement, j'ai changé d'avis. Et j'ai bien fait : Skye est probablement l'étape que j'ai préférée au cours de mon voyage ! 

Déjà, rien que le trajet entre Inverness et Portree, la ville où je devais poser mes valises sur Skye, valait le détour. Le car a traversé les paysages splendides des Highlands, et je n'ai pas pu en détourner mes yeux un seul instant. 

Une fois arrivée à Portree, je suis allée déposer mes affaires à l'auberge de jeunesse (Portree SYHA Hostelling Scotland), située au cœur du village (car oui, Portree a beau être la plus grande ville de l'île, cela ne reste à mes yeux qu'un village, au vu de sa taille...), face à la mer. Le personnel de l'auberge s'est avéré extrêmement accueillant, et la chambre sympathique. Je suis aussitôt repartie pour visiter Portree, et goûter un fish & chips on ne peut plus local.

Le Port de Portree

Portree est une petite ville très jolie, avec son port aux maisons colorées, et le paysage vallonné qui l'entoure. J'ai pu y discuter avec des des locaux extrêmement sympathiques. Les sujets de conversation favoris des écossais lors de ma visite : la météo ("quelle chance d'avoir un tel soleil en cette saison !"), et le Brexit. Des sujets IN-CON-TOUR-NABLES, vous dis-je.
Au soir, direction un petit restaurant de la grand place afin de déguster quelques spécialités locales : un steak d'Angus, une race de vaches typique des Highlands, et un bon cidre, également des Highlands. Je me suis régalée ! Puis retour à l'auberge, où j'ai fait la connaissance de mes compagnes de chambre, une Française, une Anglaise et une Néerlandaise, toutes extrêmement sympathiques. 

The Old Man of Storr, un incontournable de l'Île de Skye

Pour ma seconde journée sur Skye, direction l'un des sites incontournables de l'île, The Old Man of Storr, pour une petite randonnée dans la nature. Bien que pas très longue, la randonnée comportait tout de même un assez bon dénivelé, qui aura eu le mérite de me faire les jambes... Mais cela valait le coup : une fois en haut, on peut admirer un panorama à couper le souffle. Le paysage se partage entre mer, montagnes et lochs, ce qui donne des points de vue réellement uniques. Sans oublier bien-sûr les moutons qui se baladent un peu partout dans la nature !

Point de vue depuis The Old Man of Storr

Après quelques photos, retour à l'arrêt de bus pour revenir à Portree. Mais là, mauvaise surprise : le bus passe... mais ne s'arrête pas ! Les bus étant assez rares sur Skye, j'ai donc décidé de repartir à pied vers Portree, puis j'ai décidé au bout d'un moment de faire du stop. C'était le moment ou jamais de vérifier si le stop fonctionnait aussi bien qu'on le dit en Ecosse. Pari gagnant ! La première voiture a qui j'ai fait signe a été celle qui s'est arrêtée. Bon, à noter tout de même que le nombre de voitures sur Skye est assez limité, à raison d'une qui passe toutes les 5 à 10 minutes, alors il faut savoir être patient. 

Le troisième jour passé sur Skye était un dimanche. Autrement dit, quasiment pas un seul bus de la journée, et pas mal de choses de fermées (d'autant plus en octobre...). Du coup, aux grands maux les grands remèdes : j'ai réservé un tour organisé afin de pouvoir voir un maximum de choses sur l'île sans avoir à m'inquiéter des transports. Le tour en question était le "Skye Scenic Tour", et je vous le recommande. Notre guide était un natif de Skye, avec un accent écossais prononcé, et un amour visible pour son pays. 

Lealt Falls

Le tour durait toute la journée. Nous avons pu voir de nombreux sites : 
  • The Old Man of Storr : déjà fait la veille pour ma part, mais cela m'aura permis de reprendre quelques photos.
  • Lealt Falls : un superbe point de vue sur la mer, les falaises et une très belle cascade.
  • Kilt Rock : une chute d'eau tombant des falaises directement dans la mer.
  • The Quiraing : un site que j'aurais adoré explorer plus longuement, les paysages y sont splendides.

The Quiraing 

  • The Fairy Glen : un endroit super joli, où l'on pourrait effectivement imaginer gambader les fées.
  • Dunvegan Castle, que nous avons uniquement vu de l'extérieur, malheureusement, pas le temps de le visiter...

Dunvegan Castle

  • Dun Beag Broch : un site archéologique cerné par les moutons et un paysage grandiose. Un régal pour les yeux !
  • The Fairy Pools : une petite randonnée en longeant torrents, cascades, et bassins emplis d'une eau bleu cristalline, le tout au pied des montagnes. Un endroit magnifique, j'adorerais y retourner en été !
  • Sligachan : un petit pont tout mignon perdu au milieu des montagnes. 
The Fairy Pools

Ce fut une journée bien remplie, où j'ai pu voir énormément d'endroits superbes. Toutefois, si j'ai un jour l'occasion de retourner sur Skye, je pense que je retournerai à certains de ces endroits, afin d'avoir plus de temps pour en profiter. 

Le lendemain, départ aux aurores pour ma destination suivante : Glasgow.


Quatrième étape, Glasgow :

La cathédrale de Glasgow, vue depuis la Nécropole

Glasgow était probablement l'étape que j'attendais le moins, et c'est pour cela que j'ai choisi de n'y rester que deux jours. Toutefois avant d'y arriver, j'ai pu apprécier le trajet en car depuis Portree, qui a traversé la magnifique région de Glencoe. Je n'ai malheureusement pas pu m'y arrêter, mais j'ai vraiment très envie d'y retourner !

Arrivée à Glasgow, j'ai été déposer mes affaires dans ma chambre réservée sur AirBnb, puis je suis allée me balader dans la ville. Le choc a été assez brutal : passer du calme de Skye à la vie à 100 km à l'heure de la plus grande ville de l'Ecosse a été assez compliqué, et je pense que cela ne m'a pas aidée à me forger une bonne opinion de Glasgow. Toutefois, j'ai pu visiter plusieurs endroits sympas ce premier jour, notamment la Nécropole de Glasgow, un immense cimetière comportant des tombes à la fois anciennes et extravagantes. C'est également un îlot de calme et de verdure au sein de la ville.

Glasgow Necropolis

Le lendemain, j'ai retrouvé un compagnon de voyage français qui était à Glasgow en même temps que moi. Ensemble, nous avons visité la cathédrale de Glasgow, puis nous sommes allés visiter le plus important musée de la ville : Kelvingrove Museum. C'est un musée très riche, à la fois musée d'histoire naturelle, musée archéologique ou encore musée d'art, il faut prévoir un bon moment pour le visiter dans son intégralité.

Nous sommes ensuite allés nous balader le long de la Clyde River, où j'ai eu droit à la première pluie de mon voyage (en réalité, c'était plutôt une petite bruine inoffensive...). Puis nous avons ensuite passé la soirée dans un pub non loin de là, à boire de la bière écossaise. Il faut bien tester les spécialités locales ! 

George Square

Vint ensuite mon dernier jour à Glasgow. J'ai profité de la matinée pour une balade au Glasgow Green, l'un des parcs de la ville, puis une visite au People's Palace, un musée très intéressant. Et enfin, en début d'après-midi, je suis remontée dans le car, pour me rendre sur mon dernier point de chute du voyage : Stirling.

Cinquième étape, Stirling :


Vue sur Stirling et le Wallace Monument, depuis l'esplanade du château

Le trajet entre Glasgow et Stirling est rapide : même pas une heure de route. Une fois sur place, petite nouveauté : je n'étais pas hébergée en auberge, mais chez l'habitant, grâce au site Couchsurfing. C'est donc Kirill qui m'a gentiment hébergée chez lui, et qui m'a fait bénéficier de ses conseils pour visiter la ville. Et le premier soir, il m'a emmenée dans un pub de Stiriling, The Settle Inn, à l'occasion de la soirée folk. Toute la soirée, des amateurs armés de leur instrument ont joué des musiques traditionnelles écossaises et irlandaises : j'ai adoré ! L'ambiance était extraordinaire, et j'ai pu une fois encore savourer de la bonne bière locale. Si vous passez par Stirling, vous devez obligatoirement passer par ce pub un mercredi soir, vous ne le regretterez pas !

Le lendemain, j'ai profité de la matinée pour visiter le château de Stirling. La visite fut assez intéressante, et le site était moins envahi par les touristes qu'à Édimbourg, ce qui était plutôt appréciable. 

Stirling Castle

L'après-midi, j'ai enchaîné avec la visite d'un autre incontournable de la ville : le Wallace Monument, une sorte de tour construite au XIXème siècle, et dédiée à William Wallace, un héros national. Mieux vaut ne pas avoir le vertige pour cette visite, car cela monte haut, et les escaliers sont étroits... Toutefois, le point de vue du haut de la tour vaut largement le détour.

The Wallace Monument

Mon dernier jour à Stirling fut consacré à un autre monument écossais : le whisky. En effet, je suis allée visiter la distillerie de Deanston, située à quelques kilomètres de Stirling. La visite fut très intéressante, j'ai beaucoup appris sur le processus de fabrication du whisky, et j'ai même pu goûter à la production locale en fin de visite. Au moins, ça réchauffe ! 

Alambics à Whisky

Le lendemain, j'ai quitté Stirling en train afin de rejoindre Édimbourg et l'aéroport avant le retour au bercail. C'était la fin de quinze jours de voyage... Je suis rentrée en France avec des souvenirs plein la tête.

En bref :


J'ai adoré l'Ecosse. Ce pays a été un véritable coup de cœur pour moi. La beauté des paysages, la gentillesse des écossais, et tant d'autres choses encore, me donnent déjà envie d'y retourner. Ce fut un voyage riche en découvertes et en rencontres. J'ai eu la chance d'avoir du soleil quasiment tout au long de mon voyage, chose exceptionnelle pour l'Ecosse au mois d'octobre (même les locaux me l'ont dit !). 

Les billets d'avion depuis la France sont à des prix très abordables, et on peut se débrouiller pour se loger et se déplacer sur place à moindre coût (merci le Couchsurfing et les auberges de jeunesse !). 

Voilà pour ce premier article voyage sur le blog. J'espère qu'il vous aura plu, qu'il vous donnera l'envie de voyager, et surtout, si vous avez besoin d'autres informations ou de conseils, n'hésitez pas à me poser des questions en commentaire ! 

14/01/2017

Lady Helen (tome 1)

Le Club des Mauvais Jours


-> par Alison Goodman

Résumé :


"Londres, avril 1812. Lady Helen Wrexhall s'apprête à faire son entrée dans le monde. Bientôt, elle sera prise dans le tourbillon des bals avec l'espoir de faire un beau mariage. Mais d'étranges faits surviennent qui la plongent soudain dans les ombres de la Régence : une bonne de la maison disparaît, des meurtres sanglants sont commis et Helen fait la connaissance de Lord Carlston, un homme à la réputation sulfureuse. Il appartient au Club des mauvais jours, une police secrète chargée de combattre des démons qui ont infiltré toutes les couches de la société. Lady Helen est dotée d'étranges pouvoirs mais acceptera-t-elle de renoncer à une vie faite de privilèges et d'insouciance pour basculer dans un monde terrifiant ?"

Note : 5/5


Mon avis :


J'ai régulièrement vu passer ce livre sur les blogs ou les réseaux sociaux ces derniers temps, et le résumé me semblant plutôt prometteur, j'ai fini par craquer. L'époque de la Régence m'intéressant tout particulièrement (eh oui, fan de Jane Austen oblige !), j'avoue que j'espérais beaucoup de ce livre, mais le côté fantastique me faisait paradoxalement un peu peur. Je craignais une sorte de roman un peu bancal à la Orgueil et préjugés et zombies... Mais fort heureusement, ça n'a pas été le cas.

Si les deux ou trois premiers chapitres peuvent sembler assez longs, l'histoire se mettant en place assez lentement, j'ai ensuite été très vite happée par le récit. Le contexte de la Régence se mêle très bien au fantastique mis en avant dans ce roman, et l'auteure arrive parfaitement à conjuguer les deux univers. Les personnages sont très attachants : j'ai notamment beaucoup apprécié Lady Helen, avec son très fort caractère, et sa femme de chambre Darby, à l'indéfectible loyauté. J'ai aussi beaucoup aimé l'intrigant Lord Carlston, et je suis très curieuse d'en découvrir plus à son sujet dans le prochain tome ; ainsi que le duc de Selburn, qui semble presque trop gentil pour être honnête. De plus, même les personnages "mauvais" sont très bien représentés : l'auteure a réussi à rendre notamment l'oncle de Helen parfaitement détestable...

Le monde fantastique présenté dans le récit peut sembler un peu complexe au premier abord, mais il est en fait vraiment bien mené. Le Club des Mauvais Jours, avec en première ligne les Vigilants, des humains aux capacités extraordinaires, doit faire face à une horde de créatures malfaisantes, les Abuseurs, qui se repaissent des sentiments et des sensations des êtres humains. De plus, l'arrivée de Lady Helen semble annoncer l'avènement d'un Abuseur suprême, une menace qui règne tout au long du récit, sans toutefois qu'on ne sache grand chose à ce sujet pour le moment. 

J'ai beaucoup aimé ce premier tome, et j'ai hâte de pouvoir lire le prochain. De nombreuses questions restent en suspens à la fin de ce livre, et donnent franchement envie de lire la suite. A suivre, donc !

A savoir :


  • Ce roman est le premier tome d'une saga. La date de sortie du second tome est inconnue pour le moment.

11/01/2017

Miss Mackenzie

Miss Mackenzie



-> par Anthony Trollope

Résumé :


"Nous sommes dans l'Angleterre victorienne. Margaret Mackenzie, une vieille fille de trente-cinq ans, fait tout à coup un bel héritage. Bientôt les prétendants se pressent... Il va falloir à Miss Mackenzie beaucoup de sang-froid pour sonder son cœur et éviter les pièges qu'on lui tend."

Note : 4/5


Mon avis :


J'ai reçu ce roman au cours d'un swap sur Livraddict, et je remercie grandement Elizabeth de m'avoir fait découvrir ce livre et cet auteur, que je ne connaissais absolument pas. J'ai donc commencé ma lecture sans aucune attente, et ce fut une agréable surprise !

L’héroïne de ce récit est Miss Margaret Mackenzie, une vieille fille de 35 ans qui va hériter soudainement d'une très grosse somme d'argent. Aussitôt, elle est courtisée par plusieurs prétendants : Mr John Ball, son cousin noble mais désargenté, Mr Maguire, un clergyman sans le sou, et Mr Rubb, l'associé douteux du frère de notre héritière. Evidemment, les motivations de ces trois hommes pour vouloir épouser Miss Mackenzie sont loin d'être claires, et notre héroïne devra faire preuve d'une redoutable force de caractère pour entrevoir la sincérité des sentiments de ces trois hommes.

Si j'ai trouvé le début du roman un peu longuet, j'ai finalement été happée par le récit, et j'avoue avoir eu du mal à lâcher le roman avant de l'avoir terminé. J'ai beaucoup apprécié le personnage de Margaret, même si je ne vous cache pas que ce n'était pas gagné d'avance... Toutefois, au fur et à mesure de l'avancée du récit, elle gagne en caractère et en indépendance d'esprit, et ce changement s'est avéré fort agréable. J'ai beaucoup apprécié également le style d'Anthony Trollope, qui interpelle allègrement ses lecteurs sur certains passages du récit, et comportes de nombreuses touches d'humour et d'ironie. Les rebondissements du récit sont parfois assez surprenants, même si la fin est cependant assez facile à prévoir.

En résumé, j'ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman, et j'essaierai prochainement de me procurer d'autres romans de l'auteur.